Soutenance de thèse de Franck ELISABETH

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Franck ELISABETH, doctorant dans l’équipe EAC, STMS (Ircam, Sorbonne Université, CNRS, ministère de la Culture) et à l’IRBA, a soutenu sa thèse le 5 juillet à 10h15 à l’Ircam en salle Stravinsky :

« Mesure et contre-mesure de la surdité attentionnelle »

 

Une retransmission sur YouTube de la chaîne Ircam pour celles et ceux qui ne peuvent venir :  https://youtu.be/P-zE_dwjo3I

Devant le jury :

Frédéric Dehais – Rapporteur – Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, ISAE, France – Rapporteur
Véronique Zimpfer – Rapporteure – Université de Lyon, Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis, France
Bruno Gas – Examinateur – Sorbonne Université, ISIR, Paris, France
Annie Moulin – Examinatrice –   Université de Lyon, CRNL, France
Sebastien Scannella – Examinateur – Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, ISAE, France
Clara Suied – Encadrante – IRBA, Brétigny-sur-Orge, France
Guillaume Andeol – Co-directeur – IRBA, Brétigny-sur-Orge, France

Isabelle Viaud-Delmon – Directrice – STMS UMR9912 - CNRS, IRCAM, Sorbonne Université, France

 

Résumé :

L’analyse des sons nécessite des ressources attentionnelles de la part du sujet percevant. Ces ressources étant limitées, les stimuli non-pertinents en regard de la tâche dans laquelle le sujet est engagé sont filtrés afin d’être atténués. Si ce filtrage permet d’éviter la distraction, il peut aussi amener à ignorer des stimuli auxquels il faudrait pourtant réagir. Ce phénomène est nommé « surdité attentionnelle ». 

Notre objectif était de préciser les conditions dans lesquelles la surdité attentionnelle apparaît et les conditions fournissant une contre-mesure à ce phénomène. Pour cela, deux expériences ont été menées. La première comprenait une double-tâche de détection de son pendant la réalisation d’une tâche principale plus ou moins demandeuse en ressources attentionnelles. Elle n’a pas permis de mettre en évidence une surdité attentionnelle mais a permis l’élaboration d’une seconde expérience réalisée en ligne impliquant une plus forte demande en ressources attentionnelles. Le protocole mis en œuvre a généré de la surdité attentionnelle et a permis d’observer que l’ajout de modulations d’amplitude (rugosité) au son d’alarme ne réduisait pas le niveau de surdité attentionnelle. En revanche, ce dernier est réduit lorsque le son d’alarme partage sa position avec un autre son cible de notre attention."

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